Découverte du candaulisme
Jeux coquins dans le couple, découverte du candaulisme
Câline
12/12/20243 min temps de lecture
Lisa savait qu'elle avait du pouvoir sur Marc. Ce pouvoir, elle ne l’avait pas réclamé : il s'était offert à elle, dans la soumission la plus totale. Depuis le jour où il lui avait timidement avoué son fantasme, leur couple avait exploré un territoire nouveau, où elle dictait les règles et lui les suivait avec dévotion.
Ce soir-là, elle avait choisi un restaurant chic, une table stratégiquement placée près de la baie vitrée. La robe rouge qu’elle portait, moulante et échancrée, ne laissait aucun doute sur ses intentions. Marc, nerveux mais excédé par un mélange d’excitation et de jalousie contenue, sirotait son verre de vin en silence. Il savait que ce dîner n’était que le prélude.
Un homme entra. Grand, sûr de lui, il balaya la salle du regard avant de s’arrêter sur Lisa. Elle lui offrit un sourire qu’elle réservait habituellement à Marc : un sourire lent, calculé, presque dangereux. Marc sentit une bouffée de chaleur monter. Il voulait parler, protester, mais il se contenta de serrer les lèvres. C'était ça leur accord : elle menait le jeu, et lui, il obéissait.
L’homme s’approcha, se présentant avec un aplomb déconcertant. Lisa fit les présentations d’une voix suave, mais sans dévoiler l’essentiel. « Voici Marc, mon mari. » La façon dont elle prononça ces mots résonna comme une provocation.
Marc tendit machinalement la main. L’étranger était poli, mais son regard était ailleurs : rivé sur Lisa, sur ses lèvres maquillées, sur la façon dont sa robe soulignait chaque courbe de son corps. Marc le vit, mais il ne dit rien.
Quelques minutes plus tard, Lisa proposa une suite à leur soirée. « Montons prendre un dernier verre chez nous, » dit-elle, en jetant un regard furtif à Marc. Il comprit que sa réaction était cruciale. Pourtant, il acquiesça simplement. Il n’était plus en position de résister.
L’ambiance dans leur appartement était feutrée, presque intime. Lisa versa du vin dans trois verres et s’installa sur le canapé, ses jambes croisées, exposant volontairement une parcelle de peau nue. L’homme, assis à ses côtés, semblait à l’aise, tandis que Marc, posté sur une chaise face à eux, se tenait droit comme une statue. Il était devenu spectateur.
Lisa jouait avec les limites. Ses rires, ses gestes, tout était calculé pour alimenter l’énergie érotique dans la pièce. Quand elle posa une main sur la cuisse de l’homme, Marc sentit son souffle se couper. Mais il ne bougea pas. Il savait qu’elle testait son dévouement.
« Marc, sois gentil, va chercher la boîte que j’ai laissée dans notre chambre, » dit-elle soudain. Sa voix était douce, mais l’ordre était clair. Il obéit sans discuter, bien qu’il ignorât ce que contenait cette fameuse boîte.
Lorsqu’il revint, Lisa avait changé de posture. Elle était penchée vers l’homme, son décolleté mettant en valeur sa poitrine. Marc, les mains tremblantes, lui tendit la boîte. Elle l’ouvrit lentement, en sortant un foulard de soie noire.
« Viens ici, Marc, » dit-elle, un sourire espiègle aux lèvres. Il s’approcha, le cœur battant à tout rompre. Elle noua le foulard autour de ses yeux, lui privant toute vision.
« Maintenant, reste là et écoute, » murmura-t-elle à son oreille. Chaque mot était une caresse, un ordre qu’il se devait d’honorer. Les sons qui suivirent furent d’abord subtils : le froissement de tissu, un souffle légèrement haletant. Puis, les choses s’accélérèrent.
Il entendit les murmures de sa femme, des mots qu’elle ne lui avait jamais dits, des gémissements qu’il n’avait jamais entendus de cette manière. Il savait ce qui se passait devant lui, mais il était contraint de rester immobile, de ressentir chaque seconde comme une épreuve et un privilège.
Puis, il sentit une main sur son épaule. C’était elle. « Tu as été sage, » dit-elle en enlevant le foulard.
Ce qu’il vit le laissa sans voix. L’homme était là, assis en silence, un sourire satisfait aux lèvres. Lisa, toujours dans sa robe rouge, avait repris son verre de vin, comme si rien ne s’était passé.
Plus tard, lorsqu’ils furent seuls, elle s’approcha de Marc. « Je suis fière de toi, » dit-elle, en posant une main douce sur sa joue. Elle savait qu’il avait traversé une épreuve, mais aussi qu’il avait adoré chaque instant.
Marc, avec un sourire timide, hocha la tête. Ce jeu, aussi intense soit-il, renforçait leur lien, leur compréhension mutuelle et leur complicité. Pour Lisa, c'était un moyen d’affirmer son pouvoir. Pour Marc, c'était la preuve ultime de sa dévotion.